Ephemerides
La basse lumière
Longue et lente,
Voile saules et aulnes
D'opaques guirlandes.
La mer trop lointaine
Fait vibrer son coeur
Dans les veines des rivières.
Le flot de ses fruits
Feconde les berges,
Embrasse les digues,
Pour enfin s'arrêter
Aux villages bercés.
Les feuillages frissonnants
Des peupliers bien dressés
Dans le ciel, alignés,
Murmurent un adieu
Aux roseaux en hommage.
Un dernier éclat
Du soleil, rouge-fondant
Avale la boue et
Le bois flamboyant.
© Copyright Tadorna
Ingezonden door
Tadorna
Geplaatst op
30-07-2015
Over dit gedicht
Zonsondergang in de polder bij de getijdenrivier